Pour ne pas « polluer » mon prochain post avec des considérations personnelles, j’en fais un petit article à part.

Comme ça, vous n’êtes pas obligé de lire ça !

Bon, alors, ça fait une paye que je n’ai pas réussi à mettre les mains ici. Il y a une multitude de facteurs à ça :

• la crise actuelle avec son confinement total H24 seule avec deux enfants, en télétravaillant et en faisant classe qui m’a laissée un peu pantelante, il faut bien l’avouer ! Maintenant, ça va mieux mais faut croire que la résilience, à force de l’utiliser, s’use un peu.
• ma séparation qui a un an (happy birthday to me !) et qui implique une disponibilité constante pour mes enfants. Et puis une inquiétude pour eux, pour leur bien-être, pour leur scolarisation qui grignote tout.
• mon état d’esprit qui n’est donc pas tous les jours à la joie heureuse ni à l’énergie folle pour d’autres choses que les tâches quotidiennes. Et donc, mon « temps de cerveau disponible » (non, je ne le dédie pas à TF1) est restreint et pollué par des pensées peu tournées vers la création. Il me faut un contexte favorable pour avoir des idées, de l’envie et j’ai du mal à le trouver.
  Oui, parfois mes enfants sont chez leur papa, mais je suis de ces mamans qui se sentent désoeuvrées quand ils sont absents. Alors, je comble mon manque de contacts humains et de fictions par des sessions de rattrapage des films, documentaires, séries que j’enregistre tout le reste du temps ! (Oui, c’est un peu de la vie par procuration dont parlait Jean-Jacques en son temps…)
• Alors, je me « soigne », j’essaie de faire entrer dans ma routine millimétrée, chronométrée des temps « pour moi » : 10 minutes de méditation, une séance d’hypnose avant de dormir (en fait, en m’endormant). Je crois que cela commence à porter ses fruits. Mais, dans cette routine, c’est déjà difficile d’y faire entrer ces petits temps, alors les 20 minutes de création quotidienne, ben, ça passe pas (encore) ! Ah oui, pis aussi j’apprends à lâcher prise (eh, eh, à 80 ans, qui sais, j’y arriverais !)

Allez, voilà, je vous laisse tranquille avec mes états d’âmes. Place à ce que j’ai fait ces derniers temps (parce que oui, malgré tout, j’ai fait des choses !)